On récupère des chutes de tissu et des vêtement invendus, ça vous avez compris. Vous avez donc également compris que notre modèle dépend ainsi de toutes ces ressources qui sont mises sur le marché.

En Europe, on se débarrasse de 4 millions de tonnes de textiles chaque année, dont 80% sont jetés en décharge ou incinérés. Chaque année dans le monde, sur 400 milliards de mètres carrés de tissu utilisés, 60 milliards sont gaspillés.

Malheureusement, toute cette quantité de tissus et de vêtements délaissée n’est pas forcément à notre disposition. Que ce soit pour des raisons indépendantes de notre volonté, ou pas. On vous explique pourquoi.

1. La connaissance du stock

  • Avant toute chose, il est nécessaire de faire un travail de recherche approfondi afin d’identifier et entrer en contact avec des usines ou des marques souhaitant se débarrasser de leur stock. Comme vous pouvez l’imaginer, cette tâche demande beaucoup de temps et malgré le travail fourni, il est très probable que l’on passe à côté de plusieurs fournisseurs répondant à nos critères, qui s’intègreraient parfaitement à notre modèle. Par ailleurs, s’il vous reste d’anciens tissus ou des vêtements qui ne demandent qu’à rallonger leur durée de vie, n’hésitez pas à nous contacter.

    Si vous souhaitez en savoir plus sur notre liste de fournisseurs actuels, c’est par ici.

2. La localisation du stock

  • La situation géographique d’un entrepôt est bien évidemment prise en compte dans nos recherches. Étant situé en Île-de-France, il est plus facile pour nous d’aller à la rencontre des marques dont le stock se situe proche de notre activité,afin d’établir des relations durables avec eux. D’autre part, on privilégie un circuit court avec des fournisseurs proches, permettant de réduire nos transports. Ce critère réduit donc encore les fournisseurs potentiels. Sans pour autant mettre le compteur à zéro.

3. L'intérêt du stock

  • C’est là que les choses se compliquent.
    L’un des objectifs d’Homonoia est de vous proposer des vêtements et des accessoires durables. Qui dit durable, dit résistance et qualité. C’est pourquoi, le choix des matériaux est très important pour nous. Que ce soit, les tissus, les vêtements réutilisés, les zips, les boutons ou encore le fil, on essaye de sélectionner ceux qui vont résister le mieux à votre quotidien. 

    Qui dit durable, dit également écologique. Aujourd’hui, la plupart des matières textiles produites sont très gourmandes en eau et en CO². Ces matières nécessitent l’utilisation de pesticides pour certaines, de substances chimiques pour d’autres et engendrent parfois l’exploitation humaine…

    La bonne nouvelle, c’est que de nouvelles alternatives textiles plus écologiques voient le jour. Lorsque l’on sélectionne nos tissus, on ne s’arrête pas à l’impact environnemental qu’a pu avoir un tissu lors de sa production – dans le passé, donc.

     

    On s’explique :

    Tout d’abord, les matières alternatives sont principalement utilisées par des marques responsables. Elles font attention à leur production, à leur stock et au gaspillage. Par conséquent, il y a beaucoup moins de chutes de tissus écologiques…

    De plus, ces tissus ont déjà été fabriqués, ils sont arrivés à un stade de leur vie ou, sans notre réutilisation, ils finiraient enfouis ou incinérés. Ce qui nous intéresse alors, c’est l’impact qu’ils vont avoir lors de votre utilisation.

    En effet, la composition d’un tissu influence son impact sur l’environnement.
    Les matières synthétiques, qui représentent 60 % de la consommation textile, comme le polyester, le nylon ou l’acrylique, sont fabriquées à partir de plastique. Lors de leur lavage en machine, des microparticules de plastique sont libérées dans le circuit d’évacuation, puis dans nos océans. Chaque année, ce sont environ 500 000 tonnes de microparticules qui sont relâchées, et qui mettent des centaines, voire des milliers d’années à se dégrader. Pour vous donner une idée, ça représente 50 milliards de bouteilles en plastique…

    Le coton a, lui aussi, un impact environnemental et social très néfaste lors de sa production. Cependant, à l’utilisation, il est résistant, absorbant et ne déverse pas de plastique dans nos océans.

    Comme on vous l'a dit, on dépend des ressources mises à notre disposition. Ce qui signifie qu’on a beau essayer, on n’est pas encore parfait là-dessus.

    On a dû faire des concessions sur certains tissus qui nous plaisaient beaucoup, mais dont la composition ne correspondait pas à nos attentes. Étant donné qu'il y avait une alternative plus durable avec un design à peu près similaire, on n’a pas hésité à prendre cette décision.

    Néanmoins, pour certains tissus, l’alternative n’existe pas. Du moins, pas au sein de nos fournisseurs actuels. C’est pourquoi certains de nos vêtements contiennent, par exemple, du polyester.

    Idéalement, on souhaite fabriquer vos vêtements avec 100 % de matériaux issus d’une production responsable et éthique et ayant un faible impact environnemental à l’utilisation.