Etude d'impact environnemental

Une marque engagée

Parce que nous avons créé une marque engagée, être à la pointe en matière d’éco-responsabilité est primordial pour nous.

 

Nos connaissances et notre bon sens nous ont convaincus que concevoir des produits à partir de stocks dormants, les faire fabriquer en atelier d’insertion en région parisienne, être attentifs à toute la chaîne de production, aux distances, aux emballages jusqu’aux étiquettes ensemencées, c’était une excellente démarche. Restait cette question : comment valoriser ce moindre impact sur l’environnement ? 

Valoriser notre impact sur l’environnement

Et si retranscrire en chiffres / quantifier ces éléments nous permettait de mieux valoriser nos choix/efforts ? Par exemple, dans quelle mesure notre produit phare, la banane en velours côtelé, est-elle meilleure pour l’environnement que la même banane en polyester ? Empiriquement, c’est une évidence, mais en chiffres, qu’est-ce que cela donne ?

 

Quand Deceo, une société spécialisée sur le sujet, nous a proposé de nous accompagner pour précisément “évaluer l’impact environnemental de nos produits” à travers une démarche d’éco-conception, nous avons répondu présents. D’autant plus que cette démarche était subventionnée par l’ADEME.

Anticiper l’affichage environnemental

Par ailleurs, l’affichage environnemental va être rendu obligatoire lors des années qui viennent, d’abord pour le textile, avant de s’étendre à d’autres secteurs. Si, en plus, on pouvait anticiper la législation, il fallait y aller !

 

L’affichage environnemental, quésako ? Ce score indique au consommateur l’impact de l’article sur l’environnement. Ce sera un élément de comparaison qui, espérons-le, orientera son achat. Sous forme de lettre ou de points, on ne sait pas encore.

Se former, collecter des données et calculer

Après une sensibilisation au sujet, nous avons décomposé le produit, pesé et identifié toute la chaîne de fabrication de ses composants, autrement dit “analysé son cycle de vie”. Pas une mince affaire !

 

Avec toutes ces données, nous avons pu calculer 2 scores, chacun avec sa propre unité, correspondant à 2 impacts environnementaux :

• le réchauffement climatique (kg éq. CO2)

• l’eutrophisation des eaux douces (kg éq. Phosphates)

 

C’est grâce à la Base Impacts, base de données mise à disposition par l’ADEME, qu’on a pu calculer ces scores. Le verdict est tombé : notre chère banane génère 1,66 kg CO2. Hum, mais encore ? Alors :

👉 c’est 68% de moins que si le tissu qu’on utilise n’était pas upcyclé

👉c’est 6 fois moins qu’un T-shirt en coton

👉 c’est aussi 9 km en voiture

Les bananes étudiées

Le rôle de l’upcycling

Et, pour les 2 critères, c’est généralement la matière l’élément le plus responsable de l’impact environnemental. C’est là que l’upcycling a un rôle, car on considère qu’un tissu upcyclé a un impact environnemental moindre soit en proportion de son prix d’achats par rapport à un élément neuf, soit pour éviter de compter les impacts environnementaux chez le fournisseur et chez nous, on considère qu’il n’y en a pas.

 

C’est cette seconde approche que nous avons prise, en attendant que la règlementation soit fixée à ce sujet. Pour autant, nous allons chercher à encore diminuer l’impact de notre banane.

 

Et si nous remplacions notre velours upcyclé en lin upcyclé ? De combien serait l’amélioration pour chacun des deux critères ?

C’est là que l’écoconception prend tout son sens : modifier un paramètre, examiner les nouveaux scores, décider si cela a du sens de développer ce nouveau produit…

Ce que nous retenons

Ces premiers pas en écoconception nous ont sensibilisés à l’aspect chiffré de notre entreprise vertueuse. Nous retenons notamment que :

👉 l’impact environnemental se considère à l’aune de nombreux critères d’impact : émissions de CO2, consommation d’eau, utilisation des sols…

👉 se mettre d’accord sur la méthode et les hypothèses est fondamental si nous voulons bien comparer 2 produits

👉 l’élément qui a le plus grand impact sur l’environnement est le tissu principal, il est donc important d'être très vigilant sur sa qualité et sa provenance, et vérifier qu’il est bien upcyclé

👉 Chiffrer l’impact environnemental n’est pas aisé, et on espère que la prise en compte de l’upcyling sera standardisée afin de faciliter sa prise en compte par tous les acteurs.

 

Vous trouverez toutes les mesures établies lors de ce projet sur les fiches produits de nos bananes en velours côtelé.

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